Année : 2024 — Centre St-Pierre

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Ressourcez-vous cet hiver avec les hormones du bonheur

L’hiver apporte souvent son lot de défis : fatigue, anxiété, isolement… Pourtant, votre cerveau possède une trousse à outils naturelle pour cultiver la sérénité et le bien-être. Les hormones du bonheur – dopamine, sérotonine, ocytocine et endorphines – sont vos alliées dans cette période où le besoin de réconfort se fait sentir. Mais pour en maximiser les bienfaits, il faut aussi savoir se montrer indulgent envers soi-même.

Dopamine : l’élan de la motivation

La dopamine agit comme une récompense naturelle, boostant votre motivation et vous aidant à persévérer dans vos objectifs.

  • Comment l’activer : Divisez vos projets en petites étapes réalisables et prenez le temps de savourer chaque réussite. S’engager dans une activité créative, comme peindre ou cuisiner, stimule également cette hormone.
  • Autocompassion en action : Évitez de vous juger durement si vous ne cochez pas toutes les cases de votre liste. Reconnaissez vos efforts et célébrez vos progrès, même minimes.

Sérotonine : l’harmonie intérieure

Régulant l’humeur et le sommeil, la sérotonine favorise une sensation d’équilibre et de calme.

  • Comment l’activer : Passez du temps à l’extérieur, même par temps froid. La lumière naturelle stimule sa production. Consommez des aliments riches en tryptophane (comme le poisson, les graines ou le fromage), qui favorisent sa synthèse.
  • Gérer l’anxiété : Pratiquez la gratitude. Chaque soir, notez trois choses positives de votre journée. Cet exercice apaise l’esprit et favorise la résilience face aux situations stressantes.

Ocytocine : l’hormone du lien social

L’ocytocine est essentielle pour se sentir connecté aux autres. Elle est souvent libérée par des moments de partage ou des gestes affectueux.

  • Comment l’activer : Prenez l’initiative de créer du lien, que ce soit en proposant un café virtuel à un ami ou en serrant dans vos bras un proche. La générosité – donner un compliment ou rendre un service – stimule aussi cette hormone.
  • Autocompassion en action : Si vous vous sentez seul·e, rappelez-vous que vos émotions sont légitimes. Offrez-vous la même gentillesse que vous donneriez à un ami en difficulté.

Endorphines : le coup de pouce anti-stress

Les endorphines sont connues pour leur effet antidouleur et leur capacité à améliorer l’humeur.

  • Comment l’activer : Faites bouger votre corps, que ce soit par une danse spontanée ou une promenade rapide. Le rire et des plaisirs simples comme écouter de la musique joyeuse sont aussi d’excellents déclencheurs.
  • Gestion de l’anxiété : Essayez des techniques de respiration profonde, qui calment le système nerveux et favorisent la libération d’endorphines.

L’autocompassion : une clé essentielle au bien-être

Cultiver ces hormones du bonheur est plus facile quand vous pratiquez l’autocompassion. Soyez patient·e envers vous-même. Remplacez les critiques intérieures par des paroles encourageantes. Vous n’avez pas à tout réussir pour être digne de bienveillance.


Un hiver sous le signe de la résilience

En combinant la stimulation de ces hormones à des pratiques comme la pleine conscience et la gestion active de l’anxiété, vous pouvez transformer l’hiver en une saison propice à la croissance personnelle. Prenez le temps de respirer, de savourer et d’honorer vos besoins.

Et vous, quels gestes simples adopterez-vous pour cultiver la sérénité cet hiver?

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Quand mieux-être rime avec choix

Qu’est-ce que le mieux-être, vraiment ?

Chaque jour, nous nous privons parfois, inconsciemment, de ce qui pourrait nous faire du bien. Être bien dans sa vie ne signifie pas forcément tout faire, tout le temps. C’est avant tout le choix : celui de sortir ou de rester chez soi, d’agir ou de s’abstenir.

Si la Liberté avec un grand L est une cause noble et essentielle, il existe une autre dimension, plus intime : celle d’oser être soi-même. Cette quête, chère à Virginia Satir dans son poème Les Cinq Libertés, soulève une question profonde : où me brime-je dans mon mieux-être ?

Ces petites voix qui limitent notre épanouissement

Nous portons souvent en nous des règles tacites, héritées de notre éducation :

  • « Ne parle pas de tes sentiments, ce n’est pas acceptable. »
  • « Sois comme les autres, sinon ils te rejetteront. »
  • « Prends sur toi, reste raisonnable. »
  • « Et si tu pensais un peu plus aux autres ? »

Ces idées, ancrées en nous, nous amènent parfois à étouffer nos émotions ou à masquer notre authenticité. Résultat ? Une impression de devoir taire une partie de nous-mêmes pour être accepté·e.

La communication congruente, une clé vers le développement personnel

Virginia Satir propose un modèle fondé sur une communication respectueuse et authentique. Selon elle, pour être congruent·e, il faut prendre en compte :

  1. Moi : mes besoins, mes sentiments, mes idées.
  2. L’Autre : ses besoins, ses sentiments, ses idées.
  3. Le Contexte : la situation, le lieu, le lien entre moi et l’autre.

Trois questions pour renforcer votre mieux-être

Avant de parler ou d’agir, posez-vous :

  • Qu’est-ce qui est important pour moi ? Est-ce que je m’écoute ?
  • Et pour l’autre ? Suis-je conscient·e de ses besoins réels ?
  • Est-ce approprié ? Est-ce le bon moment et le bon lieu pour m’exprimer ?

Ces interrogations simples transforment peu à peu nos automatismes en choix éclairés. En appliquant ce modèle, nous apprenons à exprimer nos émotions et nos idées de manière respectueuse, à la fois pour nous-mêmes et pour autrui.

Le chemin vers un épanouissement authentique

Prendre la parole, s’affirmer, oser… Ce n’est pas un tournant immédiat, mais un apprentissage progressif. Plus nous pratiquons, plus nous devenons authentiques dans nos interactions. N’est-ce pas, finalement, ce mieux-être et cette authenticité que nous cherchons tous ?

Découvrir l’approche de Virginia Satir

Pionnière de la thérapie familiale, Virginia Satir a créé des outils pour mieux se comprendre soi-même, les autres, et le monde. Son approche repose sur le développement personnel et la communication congruente, permettant à chacun·e de devenir, selon ses mots, « davantage complètement humain·e ».

Envie d’en apprendre davantage?
Le Centre St-Pierre propose des formations et conférences inspirées de cette approche :

Partir à la découverte de soi : les premiers pas avec Virginia Satir
Donner son vrai oui ou son vrai non : pour un consentement authentique
Trois étapes pour changer une intervention qui tourne en rond

OBNL ou OSBL : quel est le bon terme?

OBNL ou OSBL : Tout savoir sur ces termes clés

Vous avez déjà entendu parler des OBNL et des OSBL, mais savez-vous ce qui les différencie? Ces termes, souvent employés pour désigner des organisations sans vocation lucrative, cachent des subtilités importantes, surtout sur le plan juridique. Voici un guide complet pour y voir plus clair!

Définition des OBNL et OSBL : des organismes engagés

Les sigles OBNL (organisme à but non lucratif) et OSBL (organisme sans but lucratif) désignent des structures qui ne poursuivent pas de but lucratif. Leur mission : servir la communauté ou répondre à des enjeux spécifiques sans enrichir des actionnaires.

Dans le langage courant, les deux termes sont souvent considérés comme équivalents. Cependant, un débat a déjà eu lieu sur l’expression sans but lucratif, jugée trop négative par certains. C’est ainsi que l’OBNL s’est imposé comme le terme préféré.

Différence juridique entre OBNL et OSBL : Québec vs fédéral

Même si OBNL et OSBL semblent similaires, la distinction réside dans leur statut légal :

  • OSBL (Québec) : Ce terme est utilisé par le Registraire des entreprises du Québec pour désigner une personne morale sans but lucratif.
  • OBNL (Canada) : Au niveau fédéral, la législation emploie le terme organisme à but non lucratif.

Pour bien choisir le terme :

  • Parlez d’OSBL pour un organisme enregistré au Québec.
  • Utilisez OBNL pour les organismes régis par une charte fédérale.

À noter que les règlements généraux, qui encadrent la structure et le fonctionnement interne d’un organisme, doivent également respecter les spécificités légales de chaque juridiction.

Pourquoi cette nuance entre OBNL et OSBL est-elle importante?

En tant que rédacteur, avocat ou gestionnaire d’organisme, utiliser la bonne terminologie montre votre maîtrise du sujet et évite les ambiguïtés. Cela peut aussi avoir un impact sur vos démarches administratives ou vos communications officielles.

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Comment prendre soin de soi quand on est proche aidant?

Être proche aidant est un acte d’amour immense, mais qui peut aussi peser lourd sur nos épaules. Les responsabilités s’accumulent, les journées semblent trop courtes et, peu à peu, on s’oublie. Pourtant, prendre soin de soi est essentiel pour continuer à aider efficacement et préserver sa santé. Alors, comment y parvenir?

Reconnaître les facteurs qui font souffrir

La culpabilité, le sentiment d’isolement, la charge mentale… Ces réalités, souvent partagées par les proches aidants, peuvent devenir de véritables fardeaux. Reconnaître ces facteurs est une première étape pour limiter leur impact sur notre santé physique et psychologique.

Comprendre l’impact sur notre santé

Être constamment sous pression peut mener à l’épuisement, affectant non seulement le corps (fatigue chronique, douleurs) mais aussi l’esprit (anxiété, perte d’estime de soi). Apprendre à identifier ces signaux est crucial pour agir à temps et éviter de sombrer dans le surmenage.

Cultiver une estime de soi forte comme protection

Une estime de soi saine agit comme un bouclier face aux défis de la proche aidance. Elle nous aide à dire « non » quand c’est nécessaire, à accepter que nous ne sommes pas parfaits et à reconnaître la valeur de ce que nous accomplissons chaque jour.

Adopter des stratégies simples et efficaces

Pour prévenir l’épuisement, il existe des solutions concrètes et faciles à mettre en œuvre : se réserver du temps pour soi, demander de l’aide, établir des limites claires ou encore pratiquer des techniques de relaxation. Ces outils, appliqués régulièrement, peuvent transformer votre quotidien.

Vous souhaitez en apprendre davantage et découvrir un modèle de développement psychologique inspirant? La conférence Proche-aidance : souffrir ou grandir à force d’aider vous offrira des clés pour mieux vivre votre rôle. Explorez sept stratégies simples et repartez avec des outils pratiques pour allier sérénité et engagement. Inscrivez-vous dès maintenant!

Formation de développement personnel : transformez votre vie avec l’approche de Virginia Satir

Si vous cherchez à mieux vous comprendre, à améliorer vos relations ou à explorer de nouvelles possibilités dans votre vie, la formation de développement personnel Partir à la découverte de soi avec Virginia Satir : les premiers pas peut vous offrir des outils concrets pour vous épanouir et mieux vous connecter avec vous-même et les autres.

Quels outils de développement personnel offre cette formation?

Cette formation vous permet de développer plusieurs compétences essentielles :

  • Améliorer votre communication et apprendre à exprimer vos besoins de manière claire et respectueuse;
  • Passer d’un contexte de limitations à un contexte de possibilités, où vous êtes maître de vos choix et de vos actions;
  • Comprendre mieux votre identité, vos limites et vos besoins pour vivre plus sereinement;
  • Explorer de nouvelles façons de vivre en vous libérant des anciens schémas et en prenant des risques qui nourrissent votre croissance personnelle.

L’approche unique de Virginia Satir pour le développement personnel

L’approche développée par Virginia Satir repose sur une série de principes qui favorisent la communication alignée (cohérente) et l’épanouissement personnel. Cette formation vous guide à travers un processus pratique où vous allez :

  • Mieux comprendre vos émotions et apprendre à les exprimer de façon authentique;
  • Créer des relations plus saines en vous reconnectant avec vous-même et en apprenant à mieux comprendre les autres;
  • Passer progressivement d’un mode de vie figé, régi par des obligations, à un mode de vie dynamique où les choix et les aspirations sont au centre de votre existence.

Qui est Virginia Satir?

Virginia Satir était une thérapeute familiale et une pionnière dans le domaine de la communication humaine. Dans les années 1960 et 1970, elle a développé une méthode axée sur l’amélioration des relations interpersonnelles, en se concentrant sur la compréhension de soi et l’importance de la congruence émotionnelle. Elle croyait que chaque individu a le potentiel de se réaliser pleinement, et que pour y parvenir, il faut d’abord apprendre à mieux se comprendre et à accepter ses imperfections.

Son approche a permis de transformer la manière dont les gens abordent leurs relations et leur développement personnel, en les encourageant à faire des choix conscients et à prendre la responsabilité de leur propre vie.

Pourquoi suivre cette formation?

Si vous cherchez à mieux comprendre vos relations, à améliorer votre communication et à développer une vie plus épanouie, cette formation de développement personnel vous offre l’opportunité de mettre en pratique les principes de Virginia Satir. Vous y apprendrez à :

  • Mieux vous connaître et accepter qui vous êtes;
  • Communiquer plus efficacement et authentiquement;
  • Développer de nouvelles façons de vivre alignées avec vos aspirations profondes.

Cette formation est conçue pour vous offrir un environnement de soutien où vous pouvez progresser à votre rythme et échanger avec d’autres participants dans un cadre bienveillant.

N’attendez plus pour commencer à explorer de nouvelles possibilités pour votre vie!

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Intervenant·e : cultiver l’autocompassion pour un mieux-être durable

Être intervenant·e ou proche aidant·e est un engagement profond. Mais comment aider les autres sans s’épuiser? La clé réside dans l’autocompassion et le soin de soi. En prenant le temps de se ressourcer, chaque intervenant·e peut offrir un soutien plus durable et équilibré. Voici comment l’autocompassion devient essentielle au mieux-être de celles et ceux qui donnent tant aux autres.

Pourquoi l’autocompassion est-elle cruciale pour les intervenant·es?

Prendre soin des autres exige une grande dose d’empathie, mais aussi de l’énergie. Sans autocompassion, l’épuisement guette rapidement. Les intervenant·e·s sont souvent confronté·e·s à des situations exigeantes, où leur propre bien-être est mis à l’épreuve. Prendre soin de soi avec bienveillance permet non seulement de retrouver l’énergie nécessaire pour aider, mais aussi de rester aligné·e avec ses propres besoins, réduisant ainsi les risques de fatigue et d’épuisement.

Mieux-être et efficacité : un équilibre nécessaire

La société actuelle valorise la performance, même dans les moments de repos. Pour un intervenant·e, il est essentiel de trouver un équilibre sain entre l’aide aux autres et le soin à soi. Sans ce mieux-être personnel, les aidants risquent de perdre en efficacité et en satisfaction dans leur rôle. Prendre soin de soi, c’est donc aussi augmenter la qualité de son accompagnement auprès des autres.

Les formations du Centre St-Pierre pour soutenir le mieux-être des intervenant·es

Le Centre St-Pierre propose des formations et des conférences visant à encourager le mieux-être et l’autocompassion chez les intervenant·es. Ces programmes mettent l’accent sur le développement de pratiques qui aident chaque aidant·e à se ressourcer et à retrouver un équilibre, essentiel pour continuer à soutenir les autres de manière durable et efficace. Ces formations peuvent être remboursées par votre employeur à titre de perfectionnement professionnel.

Quelques conseils pour cultiver l’autocompassion

  1. Écouter ses propres besoins : Il est primordial de se poser régulièrement les bonnes questions, comme : Quels sont mes besoins? Comment puis-je y répondre?.
  2. Accepter de ralentir : Il est parfois nécessaire de se déconnecter pour réduire les stimulations et se recentrer.
  3. S’investir dans des gestes simples de mieux-être : Quelques minutes de méditation ou une marche permettent de retrouver son équilibre intérieur.

En conclusion : investir dans le mieux-être pour une aide durable

Pour les intervenant·es, l’autocompassion et le mieux-être personnel ne sont pas des luxes, mais des nécessités. Ce sont des gestes essentiels pour assurer un accompagnement durable et aligné. Le Centre St-Pierre accompagne chaque intervenant·e dans cette démarche de mieux-être, pour que l’aide aux autres soit une source de satisfaction et non d’épuisement.

Transformer notre rapport à l’environnement

Une vision circulaire de l’écosystème environnemental

Depuis toujours, l’humain s’est placé au sommet de la pyramide écologique, dominant et exploitant la nature sans égard aux conséquences. De nombreux mythes de création ont consolidé cette vision du monde, renforçant un modèle hiérarchique de l’homme face au vivant. Cependant, une nouvelle perspective émerge rapidement : une vision circulaire où l’humain fait partie intégrante d’un écosystème complexe et interdépendant.

Le Centre St-Pierre s’inscrit dans ce « grand tournant » en proposant des formations et des conférences au sein de son service de développement personnel et spirituel. Ces activités visent à transformer notre rapport à la nature, en encourageant des gestes concrets pour protéger le vivant et en questionnant les structures encore basées sur un modèle pyramidal.

Être en harmonie avec la nature, tout en tenant compte des réalités actuelles, est non seulement possible, mais nécessaire. Ensemble, facilitons le passage à l’action pour bâtir une société qui valorise et protège le vivant. Chaque geste compte pour réduire l’écoanxiété qui nous affecte, tant sur le plan individuel que collectif.

Formations en environnement offertes en novembre

Dès novembre, le Centre St-Pierre vous propose des formations qui vous permettront de changer votre regard sur l’environnement et de retrouver votre pouvoir d’agir, tant à titre personnel que collectif. Ces formations offrent des outils pour apaiser et mobiliser les individus en période de transition écologique, tout en accompagnant les intervenant·es à mieux intervenir dans ce contexte.

Voici les formations qui pourraient vous intéresser :

Recentrer la notion de communauté au cœur du communautaire

Que veut dire « vivre en communauté »? Est-ce que ce serait de partager un même espace physique, un centre communautaire, un parc, un bâtiment, des lieux publics? Ou encore de partager nos ressources, notre cadre de référence, nos valeurs, nos idéaux

Pour nous aider à répondre, utilisons une image : les hippies des années 60, qui voulaient vivre en harmonie avec la nature et qui avaient un idéal de « peace and love ».

Ils partageaient cette volonté de vivre en paix et dans l’amour, contre la guerre et la société de consommation. Ce mouvement qui a pris naissance aux États-Unis a gagné le monde occidental et encore aujourd’hui, des personnes qui s’identifient aux hippies des années 60.

Le mouvement hippie nous prouve que des personnes qui n’habitent pas le même espace physique ni le même pays, qui ne parlent pas la même langue, de différents âges et issues de différents contextes, peuvent partager le même idéal de paix, d’amour et de liberté.

Nous pourrions affirmer que « vivre en communauté », c’est mettre l’accent sur ce que nous avons en commun pour construire notre monde. Au lieu de nous isoler parce que nous sommes différents les uns des autres, nous pouvons nous servir de nos différences pour enrichir notre expérience en tant que groupe.  

Nous savons que l’humain a tendance à se regrouper avec ses semblables, c’est normal. Alors pour atteindre nos ambitions d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI), nous devons en quelque sorte lutter contre notre tendance naturelle à s’allier seulement avec des personnes qui nous ressemblent. Un défi de taille, considérant que beaucoup d’entre nous ressentent l’épuisement à force de nous battre pour obtenir des ressources de base.

Nous sommes présentement dans un contexte qui nous divise, alors qu’il est plus important que jamais de mettre l’accent sur ce que nous avons en commun et nous rappeler pourquoi nous sommes ensemble.

Peu importe d’où nous venons, si nous avons une déficience motrice, un diagnostic de santé mentale ou une situation familiale particulière, il faut revenir à ce qui nous lie comme individu. Nous avons tous et toutes un nom, une histoire, un besoin de reconnaissance, des insécurités, un besoin d’aimer et d’être aimé·e. 

L’inclusion, c’est beaucoup plus que des politiques internes : elle se vit dans les petites choses.

Il faut sortir des modes d’assimilation et d’acculturation qui ont historiquement primé. Le dénominateur commun c’est l’ouverture à se remettre en question et tenter de comprendre d’où la personne vient et ce qui l’a forgée.

L’ouverture se travaille dans notre quotidien. Plus nous nous exposons aux différences, à la diversité, aux diverses façons de vivre, plus nous avons l’occasion nous analyser et questionner notre vision du monde, nos pensées et nos habitudes. Chaque personne est porteuse de sa propre vérité, chaque personne est un univers en soi. Avec tellement de vérités dans le monde, l’ouverture à l’autre relève le défi du vivre-ensemble, de reconnaitre la vérité de l’autre, tout en reconnaissant la nôtre aussi.   

Pour vivre en communauté, il faut admettre que toutes les façons de vivre sont légitimes. Ne pas voir la différence comme une menace, mais plutôt comme une opportunité d’apprentissage. Se rappeler que même des concepts que nous croyons universels comme le respect, par exemple, ne s’incarnent pas de la même manière pour tout le monde et c’est correct ainsi.

Nous devons trouver des moyens de bâtir des ponts au lieu de monter des murs. Devenir une collectivité riche d’expériences individuelles, qui travaille à former un tout : une vraie communauté!


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Comment organiser un événement inclusif
, le 23 octobre (formation)
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, le 8 novembre (formation)
Inclusion et sensibilités contemporaines : comprendre et s’adapter aux enjeux émergents
, le 12 mars 2025 (conférence)

Codéveloppement en gestion des ressources humaines  

Expérience d’une communauté d’apprentissage tenue au CSP 

Par Daniel Fillion, formateur et accompagnateur 

Le Centre St-Pierre (CSP) offre à la communauté et aux organismes communautaires des accompagnements et des formations sur divers sujets concernant la gestion des ressources humaines (GRH). La complexité et la rapidité des changements de notre société requièrent une adaptation continuelle de nos pratiques de gestion. C’est donc dans cette perspective et pour répondre aux besoins grandissants des gestionnaires d’OSBL que le CSP a proposé une communauté d’apprentissage comme le groupe de codéveloppement en GRH, selon la méthode Payette-Champagne. Cet article vise à vous partager l’expérience que j’ai vécue dans la facilitation de deux cohortes au cours des périodes s’étendant de 2022 à 2024. Je mettrai l’emphase sur les apprentissages des participant·es ainsi que ce que je retiens de cette expérience.  

Les ateliers de codéveloppement ont comme objectif de permettre aux membres d’une équipe d’aider leurs pairs dans la résolution de son problème, projet ou préoccupation (PPP) en respectant une démarche structurée, facilitée par une personne compétente. 

Nous misons sur l’intelligence collective, les savoirs, savoir-être et savoir-faire, ainsi que sur l’oser-faire. Cette démarche facilite le transfert de connaissances pour améliorer la pratique et le cheminement professionnels sur la base de PPP réels. Elle permet de demander de l’aide et d’apprendre à offrir de l’aide, et ce, à partir d’une méthode andragogique qui a fait ses preuves depuis plus de 25 ans. Cette méthode est maintenant appliquée internationalement. Je retiens aussi d’autres avantages indéniables tels que : 

  • Résoudre des problèmes 
  • Explorer de nouvelles avenues 
  • Rompre l’isolement et obtenir du soutien 
  • Avoir un groupe d’appartenance professionnelle 
  • Clarifier et partager la vision de son rôle 
     

Au cours des deux dernières années, le CSP a formé deux cohortes de 8 à 10 personnes ayant un intérêt et des préoccupations en commun pour la GRH, dans un contexte de gestion d’OSBL. Les séances de codéveloppement ont une durée de trois heures et s’étalent durant l’année sur une période de 10 mois. 

Comme facilitateur, mon rôle est de m’assurer que le processus soit rigoureux et que nous puissions cheminer au cours des séances dans le plaisir d’apprendre. Des règles de fonctionnement sont élaborées par le groupe et tout le monde s’engage à les respecter. La confidentialité, l’engagement et la disponibilité sont des règles incontournables qui contribuent à la mise en place d’un espace sécuritaire. 

Les PPP présentés au cours des séances de codéveloppement couvraient un éventail très varié de sujets reliés à la GRH : rôles et responsabilités en GRH, le transfert de connaissance, la réalisation d’un plan d’action, la gestion de la relève, les rencontres d’encadrement, etc. 

Les expériences vécues, et surtout, les apprentissages effectués par les participant·es, sont ce que je retiens de plus significatif. En plus de s’enrichir les uns les autres par leurs apprentissages, les participant·es ont su créer une communauté de pratique fondée sur le respect, l’intégrité, la confiance, et ce, dans le plaisir. 

Voici une liste non exhaustive des principaux apprentissages que j’ai notés au cours de ces deux cohortes : 

  • Prendre soin de soi et se ménager dans le tumulte quotidien 
  • L’importance d’un réseau d’échange 
  • Faire une bonne planification 
  • Se doter d’un processus de recrutement rigoureux 
  • Clarifier les conséquences d’une personne salariée à défis 
  • Dépersonnalisation des situations, que tout ne repose pas sur les épaules d’une seule personne 
  • L’importance de clarifier les rôles pour éviter des conflits 
  • Comment maintenir la motivation en dépit de la complexité des situations 
  • L’importance des conditions de travail 
  • La relation CA-DG 
  • L’importance des règlements généraux comme outil de référence 
  • L’importance de bien documenter les dossiers des employé·es 
  • Les appréciations de la contribution : raison d’être et utilité 
  • Jusqu’à quel point doit doit-on accommoder 
  • Politique de la porte ouverte à 2 sens 
  • L’utilité des rencontres informelles 
  • Réfléchir sur l’image que je projette 

Pour conclure, je vous invite à participer à la prochaine cohorte du groupe de codéveloppement en gestion des ressources humaines. Cliquez ici pour en savoir davantage.

Le Centre St-Pierre sera fermé du 23 décembre au 5 janvier inclusivement. Au plaisir de vous revoir en 2025!
En attendant, découvrez nos formations.