Formation
ABC de l’intervention pour les non-intervenant·es
Vanusa Andrade
- 26 septembre 2024
- 9 h à 16 h
- Durée : 6 h
- En présence
- Inscription avant le 21 septembre 2024
- Capacité du groupe : 16 personnes max.
Dans votre travail, êtes-vous parfois confronté·e à des situations qui vous apparaissent difficiles ou conflictuelles? Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas intervenant·e que vous n’avez pas un rôle à jouer auprès des personnes qui fréquentent votre organisme.
Cette formation propose aux travailleuses, travailleurs et aux bénévoles du milieu communautaire (responsables à l’accueil, responsables des bénévoles, préposé·es, concierge, etc.) de prendre du recul dans un but d’améliorer leurs interventions auprès des personnes qui fréquentent des activités et utilisent des services offerts par leur organisation.
OBJECTIFS
À la fin de cette formation, vous serez en mesure de :
- Accueillir et écouter
- Poser des limites et les communiquer
- Faire face à des situations difficiles ou complexes
THÈMES ABORDÉS
- Les bases : Accueil – Bienveillance – Communication
- Que veut dire aider dans son contexte, dans son rôle
- Nous sommes des boites à pression
- La main de la communication
- Les essentiels de l’écoute attentive
- Poser des limites dans le cadre de ses fonctions et de son mandat
- Communiquer ses limites, faire une demande de changement de comportement
- Identifier ses déclencheurs et savoir se protéger
- Savoir demander de l’aide
APPROCHE ET MÉTHODOLOGIE
Cette formation est structurée de manière à offrir une réponse adaptée aux besoins des organismes communautaires et des personnes qui y participeront. Nous proposons une série d’exercices et de mises en situation pour apprendre à mieux composer ou pour améliorer la pratique des non-intervenant·es. Les participant·es seront invité·es à partager leurs expériences et leurs questionnements dans la perspective d’un enrichissement mutuel. Afin de faciliter l’atteinte des objectifs de la formation, diverses stratégies et outils d’apprentissage seront utilisés :
- Exercices pratiques et mise en situation ;
- Exposés dynamiques sur les différents éléments fondamentaux ;
- Échanges et discussions à partir de cas ou d’exemples vécus par les participant·es.
Le nombre de personnes participantes est limité à 20 afin que chaque personne puisse disposer de conditions favorables à l’échange, l’expérimentation et la systématisation de ses connaissances et expériences. Le groupe demandeur sera invité à partager à la personne formatrice des situations inspirées du quotidien de l’organisme. D’autres thèmes peuvent aussi être abordés selon les besoins exprimés par le groupe demandeur.
Vanusa Andrade
Née dans une petite ville au Minas Gerais, au Brésil, et immigrée au Québec en 2009, Vanusa porte la culture du rural et de l’urbain, du Minas Gerais et du Québec, du Brésil et du Canada. Toujours très proche de la musique, par son père musicien, elle a toujours voulu étudier les arts. Mère à 17 ans, elle a dû arrêter les études pendant une période. Rentrée à l’université à l’âge de 24 ans, elle a étudié la pédagogie et a travaillé en alphabétisation des adultes en milieu rural, au Brésil, avec l’approche éducative de Paulo Freire.
Au Québec, elle a dû « réapprendre à vivre » dans son nouveau pays, ce qui est très bien pour elle, car elle adore apprendre. Depuis 2010 et jusqu’à aujourd’hui, en 2024, elle jongle avec sa vie personnelle, familiale et professionnelle, car elle a eu deux autres enfants et même un petit-enfant. Elle vient aussi de terminer un microprogramme de deuxième cycle en art-thérapie à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue – UQAT.
Bachelière de l’UQAM en animation et recherche culturelles en 2015, elle a commencé une maîtrise en Sciences de l’éducation en 2016. Après avoir terminé tous les cours, elle a décidé d’abandonner la maîtrise pour s’en aller sur le terrain. Elle avait envie et besoin de travailler. Depuis 2018, elle travaille dans le milieu communautaire québécois, dans les organismes qui font de l’éducation populaire.
Elle essaye toujours de lier ses deux passions dans son travail avec les groupes communautaires : la culture et l’éducation populaire.